Bienvenue sur L'art de la peinture !
Si vous êtes nouveau ici, vous voudrez sans doute lire mon livre qui vous explique comment faire des progrès rapide en peignant tout les jours pour développer durablement votre potentiel créatif : cliquez ici pour télécharger le livre gratuitement ! 🙂
Bienvenue à nouveau sur L'art de la peinture !
Comme ce n'est pas la 1ère fois que vous venez ici, vous voudrez sans doute lire mon livre qui vous explique comment faire des progrès rapide en peignant tout les jours pour développer durablement votre potentiel créatif cliquez ici pour télécharger le livre gratuitement ! 🙂
Dans cet article, vous allez découvrir une réflexion collective autour d’une question qui interpelle de nombreux artistes : les œuvres artistiques n’intéressent-elles plus les gens sur les réseaux sociaux, ou bien est-ce les algorithmes qui limitent leur visibilité ?
1) Une inégalité de traitement des artistes sur les réseaux sociaux ?
Ce débat s’articule autour d’un échange sincère entre plusieurs protagonistes, chacun partageant son point de vue sur la réception de l’art en ligne. Certains pensent que la capacité d’attention a changé et que les spectateurs ne prennent plus le temps d’apprécier les œuvres.
D’autres croient que les réseaux sociaux privilégient les publications qui suscitent immédiatement des réactions, favorisant ainsi la popularité des contenus provoquant ou divertissants, et reléguant les œuvres plus subtiles à l’arrière-plan.
Didier, Maria, et Sabrina expriment ces inquiétudes. Pour Didier, c’est la perte de la contemplation qui pose problème, tandis que Maria est découragée face à la faible visibilité de ses œuvres. Sabrina, quant à elle, attribue cette dynamique aux algorithmes qui favorisent les contenus générant de fortes interactions. Selon elle, pour sortir du lot, les artistes devraient accepter de se plier aux exigences des plateformes, ce qui implique parfois de renoncer à l’authenticité au profit d’une démarche plus calculée.
Ces avis illustrent bien les défis auxquels font face les artistes contemporains, pris entre la nécessité de toucher un public et les contraintes imposées par les outils numériques.
2) Dialogue : les toiles, amateurs ou professionnelles, intéressent-elles les gens sur les réseaux sociaux ?
Constat :
les œuvres des artistes n’intéressent-elles plus les gens connectés sur les réseaux sociaux, ou bien est-ce les réseaux sociaux qui privilégient certaines publications et en rendent d’autres invisibles ?
Florence :
Hier un artiste a publié le tableau en dessous avec beaucoup d humour
Je ne cite pas son nom mais il se reconnaîtra et ce qui me met hors de moi c’est que cette publication a obtenu 119likes et 62 commentaires et d un autre côté un artiste qui va poster un chef-d’œuvre va récolter une dizaine de like à tout casser
Alors je me pose une question est-ce de la jalousie ne pas liker ou commenter leur travail où un désintéressement complet du travail des autres
A vous de me le dire
Didier :
Votre commentaire est très juste. Je pense que les gens ne savent plus regarder. Prendre le temps de regarder et de s’exprimer.
Maria :
Je suis découragée de constater tout ça, je ne sais pas si je posterai d’autres pièces
Sabrina :
Bonjour en fait ça n a rien à voir avec le principe d œuvre, c est une question de comportement humain. Sur un groupe de peinture il n y a que ça, c est la routine. Et donc en gros, la publication dont vous parlez vient comme un mouton noire et donc elle va interpeller. De plus, comme vous l avez dit vous même, c était sous forme d humour.
Cela apporte un sentiment à la démarche et l’humain fonctionne comme cela, donc encore une fois, ca va l’interpeller et il va réagir. En plus de ca les algorithmes mettrons en avant une publication où il y a bcp d interaction, ce qui engendrera plus de réaction et la boucle est bouclée.
Pour résumer, vous l’ aurez compris, les œuvres réelles aussi belles soit elles, sont noyées dans la masse, leur visibilité étant freiné par les algorithmes et en plus ces dernières doivent déclencher un sentiment pour voir une réaction.
Nous vivons dans une société qui évolue très vite au niveau des contenu, il faut sans cesse du renouvellement. Sauf que l art ne fonctionne pas comme cela c est une démarche lente ou on se met à nu alors je vous invite juste à prendre conscience qu’un réseau social touche à des réalités qui sont purement cognitives et qui ont pour seul but de faire de l argent sur les temps d attention des humains et pour cela il faut devenir un mouton noir. donc à vous de changer votre style de publication si vous voulez sortir du lot sur un réseau social.
Christophe :
Ou ne plus être un mouton du tout !!! Devenir un loup , un zèbre ou un Lion
Alain :
Christophe de mon côté, je n’ai pas de question et la peinture est juste un moyen de passer un peu de temps, je fais d’autres activités à côté.
Marche, tennis de table, badminton, pickleball
Tarot, pétanque, etc etc …
Je bidouille de temps en temps.
C’est tout !
Je n’éprouve pas le besoin de devenir un jour, un artiste
Je m’en fou!
Je préfère rire de la vie …
Car se prendre trop au sérieux devient ridicule à mes yeux
Surtout quand je vois certains commentaires sur internet, ça me fais rire…
Je te passe les détails …
Certains se prennent pour des artistes et je n’aime pas ce mot : artiste.
Je ne sais pas pourquoi.
courage pour la suite !
Christophe :
Merci pour ton message, je comprends tout à fait ton point de vue. Tu n’es pas obligé de suivre mes cours de peinture si ça ne te correspond pas, et je respecte entièrement tes choix et ton approche de la vie.
Ce que je partage ici, c’est simplement mon ras-le-bol parce que je me sens de moins en moins respecté dans ce que je fais.
Quand je propose ces ateliers ou des conseils, c’est parce que je mets à disposition ce qui est le plus précieux pour moi : ma passion. Et c’est dur de voir que ça ne trouve pas écho, de voir que certains s’en moquent ou ne prennent pas au sérieux ce travail.
Je n’ai jamais eu la prétention de tout savoir. Je me considère plutôt comme un éternel étudiant, un bricoleur qui teste des techniques et des couleurs, et qui, une fois qu’il les a comprises, veut les transmettre.
Ça marchait plutôt bien il y a quelques années. Mais aujourd’hui, je suis confronté à un public qui ne veut plus entendre ou à des artistes qui s’en fichent, voire des gens qui s’intéressent à des futilités. Ça m’épuise et ça me fait douter.
Je demande de l’aide parce que j’aimerais que les choses bougent. J’ai choisi cette voie professionnelle avec l’envie sincère de partager et d’aider un maximum de personnes.
Mais aujourd’hui, je suis à un point où j’ai besoin de soutien pour comprendre ce qui bloque et comment faire pour que tout cela fonctionne à nouveau, comme avant.
Nicole :
Hélas je l’ai constaté maintes fois, bien souvent juste quelques likes, aussi j’ai bien ralenti mes publications. Au début C’était bien sympa chacun mettait un commentaire, on voyait que ça intéressait, maintenant , plus personne ne connaît les autres peintres d’où un manque d’intérêt pour les publications. C’est bien dommage.
Emmanuel :
Bonjour à tous ! Je ne publie plus nulle part, d’ailleurs j’ai mis la peinture en berne depuis un moment. Mon travail a été remarqué par certains et ignoré par la multitude.
De temps en temps je viens mettre un cœur ou un like, surtout quand c’est du bien fait. J’ai déjà eu ici et ailleurs quelques prises de bec pour mes commentaires mal compris, alors je ne me prononce plus…
Mary :
Je me pose souvent la même question Florence . La valeur d’un travail n’est plus reconnu mais aujourd’hui ce qui est le plus important c’est l’ego de chacun pouvoir dire moi je sais mieux faire…
Catherine :
Oui c’est décourageant, c’est pour cette raison que je ne post plus mon travail .
Christophe :
En effet, c’est aussi la raison pour laquelle j’ai suspendu temporairement les ateliers de peinture en ligne et les séances de questions-réponses. Avec trois pelés et deux tondus, l’échange ne va pas loin, et c’est pourquoi en dessous de 20 participants, il n’y a pas de cours en ligne . A partir de ce nombre l’interaction est constructive ,car c’est le publique qui fait vivre l’atelier .
Tariq :
Il y a de tout ce que vous avez mentionné dans votre publication. On vit dans un monde où les gens sont devenus égoïstes, orgueilleux et s’en fichent carrément de l’autre.
Sophie :
Christophe :
C’ est en effet navrant de constater que ce type de publication, qui pourrait être drôle, apporte autant de likes et de réactions, alors que les gens qui travaillent sérieusement — peintres, coachs et professeurs de peinture — n’ont que deux pelés et trois tondus. Je me sens, comme beaucoup de gens de ce groupe et d’autres groupes comme le mien, découragé par le peu d’interactions pour les ateliers en direct, mes réalisations ainsi que celles des autres artistes. C’est la raison pour laquelle je vous encourage à regarder les albums et les contenus multimédias récents de chaque groupe Facebook.
Mais voilà, c’est tellement frustrant parce que, tu sais, ce sont souvent les algorithmes qui décident de ce qui est mis en avant.
Certaines publications ont une visibilité énorme, alors que d’autres — pourtant tout aussi intéressantes — passent complètement inaperçues. C’est dingue, non ? Pourtant, si tu fouilles un peu dans le groupe, dans les albums ou les contenus récents, tu tombes sur de vraies pépites. C’est ça qui me désole, en fait : il y a tellement de contenu génial qui reste caché juste parce que les algos ont décidé autrement.
Enfin bon, je continue quand même à donner des cours, à partager, parce que j’aime ça. Mais ça fait du bien d’en parler avec toi, ça me permet de vider un peu mon sac.
Hoel :
Le plus simple eut été de ne pas diffuser ce dessin.
Certes, il y a de tout dans l’art, amateur comme pro, mais là, hormis un esprit facétieux, il faut avouer que c’est assez désopilant !
Christophe :
Certes, c’est une publication amusante avec une bonne dose d’ironie mais il y a vraiment un traitement injuste avec les publication, certains artistes s’emmerde à faire des toiles chiadés et récolte très peu de like, ce n’est pas untel ou untel à mettre en cause mais les algorithmes. Certaines publications ont une visibilité énorme, alors que d’autres — pourtant tout aussi intéressantes — passent complètement inaperçues. Voici le constat !!!
Chriss :
Pour ma part, entre les tableaux de IA, et les horreurs de la rigolade je ne mets pour ainsi dire aucun commentaires. C’est bien dommage. Et ne met plus de travail à moi.
Christophe :
C’est triste en effet , preuve que les algorithme son mal fichu par rapport à ce que c’était il y a quelques années de quoi dégouté les artiste utilisateur de la plateforme fb, ils occulte certaines personnes
Julio :
Je vous comprend mais je crois que dans ce cas il ne faut pas prend très au sérieux. Ce n’est que de l’humour. C’est frustrant quand après plusieurs jours de travail on n’a pas des réactions ou très peu et ça c’est à cause aussi des maudits algorithmes.
Christophe :
C’est effectivement très drôle et ça fait réagir. Profitons de ce buzz pour dire que je suis un artiste occulté. c’est en effet tres frustrant et je connais ça aussi . Depuis près de dix ans, je donne des cours et des ateliers de peinture en ligne, et que c’est normalement mon gagne-pain !!! Mais aussi, dans ma grande générosité, je partage beaucoup de savoir-faire et de conseils gratuitement.
C’est dommage, car ce sont souvent les algorithmes qui mettent en avant certaines publications plutôt que d’autres. Pourtant, lorsque vous fouinez dans le groupe, dans les albums ou la catégorie des contenus multimédias récents, vous trouvez des pépites.Et il y a des gens invisible comme moi qui tentent de donner des cours de peinture et de gagner ma vie.
Bien sur il faut sortir du lot et faire réagir, mais la depuis quartes ans , on est face à une injustice de l’algorithme !!! Ou bien pour être plus visible il faut payer ou sortir ce type de publication qui est certes marrante mais peu blesser certains artistes. Si au moins les gens était solidaire …
Sabrina :
Oui c est vraiment difficile de nos jours de pouvoir être vu. C’est un ensemble de connaissance qu’il faut acquérir pour talonner ceux pour qui cela fonctionne mais ce sont des compétences totalement différente de l art. Il faut avoir la casquette de producteur, marketing, gestion, publiciste, artiste bien sûr, graphiste, secretaire, logistique et j en oublie bref ça fait beaucoup de compétence a apprendre pour une seule personne. Il est possible que votre clientèle cible ne soit pas correctement identifié ou que votre modèle de cours ne soit pas adapté aux publics que vous visez, ou que votre « image de marque » ne soit pas engagente, etc.
Quoi qu’il en soit il y a toujours une raison il faut simplement comprendre pourquoi ca ne se développe pas. Jje suis artisane/artiste professionnel également et lorsque quelque chose ne fonctionne pas j essaye simplement de l analyser et de changer pour adapter ma stratégie commercial. Si je n ai pas la compétence pour le faire, je l apprends ca demande de l investissement de soit mais c’est comme cela de nos jours. Courage à vous. Il existe des collectifs d accompagnements professionnel pour vous aider a vous développer au niveau stratégie commercial dans l art. Ne restez pas seul avec vos difficultés.
Christophe :
je comprends tout à fait le point de vue que tu exposes et je partage ta réflexion sur les compétences diverses et variées qu’il faut acquérir pour faire tourner une activité artistique de nos jours. Mais à ce stade, j’en suis arrivé à un point où la passion et le désir de transmettre ne suffisent plus. Je me retrouve face à une réalité plus cruelle : malgré tous mes efforts, mes cours et ateliers ne trouvent pas leur public. Je me sens occulté, invisible, et pour être honnête, mon frigo se vide à vue d’œil.
J’ai tenté de m’adapter, de varier mes offres, de proposer des ateliers sur mesure, des séances de coaching individuel, des séances de questions-réponses en direct. Mais le fait est que je ne parviens pas à capter l’attention, et encore moins à fidéliser une clientèle suffisante pour que mon activité soit viable. Ce n’est pas faute d’avoir essayé de nouvelles approches ou d’avoir investi du temps pour comprendre les mécanismes du marketing, de la gestion d’une activité artistique. Mais entre l’administratif, la logistique, et toutes ces « casquettes » que tu décris si bien, ça devient épuisant.
Le plus difficile à accepter, c’est que tout cela, je le fais pour continuer de partager mon savoir-faire, ma passion. Pourtant, l’aspect économique prend le dessus, et l’idée de devoir constamment me battre pour obtenir des inscriptions ou des vues me vide de mon énergie. J’ai besoin de gagner ma vie. Comme beaucoup d’artistes, ce n’est pas par manque de talent ou de motivation que les choses ne décollent pas, mais simplement parce qu’on se retrouve à devoir maîtriser une foule de compétences non artistiques qui nous détournent de notre art.
Alors, si tu as des conseils concrets sur des collectifs ou des structures d’accompagnement qui pourraient m’aider à relancer mon activité, je suis preneur. J’ai envie de faire les choses bien, mais je ne veux plus être seul à essayer de m’en sortir. L’aspect stratégique, marketing, tout cela, je l’accepte comme un passage obligé, mais je reconnais aussi mes limites. À ce stade, je cherche simplement une solution pour décoller avant de devoir définitivement jeter l’éponge.
3) Quand une Banane Scotché sur un mur Dévore le Monde de l’Art
Il fut un temps où l’art était une quête d’excellence, une fenêtre sur l’âme humaine, une expression du génie et de la passion. Mais aujourd’hui, une banane scotchée sur un mur s’est vendue pour 6,2 millions de dollars à New York. Oui, vous avez bien lu. Une banane. Du scotch. Une toile. Une somme indécente. Et l’on ose encore appeler cela de l’art ?
Cet événement est une gifle magistrale aux véritables artistes, ceux qui consacrent leurs jours et leurs nuits à créer des œuvres empreintes d’émotion, de beauté et de technique. Ces artistes qui s’efforcent de toucher les cœurs, d’interroger l’esprit, et qui, pour la plupart, peinent à vendre une toile à 100 euros ou à couvrir leurs frais de matériel. Comment ne pas ressentir une colère sourde face à une telle imposture ?
La banane scotchée est le symbole d’un monde de l’art dévoyé, où le sensationnalisme et la spéculation ont pris le pas sur le talent et l’authenticité. Dans un univers où les algorithmes privilégient les contenus éphémères et où les réseaux sociaux dictent ce qui mérite d’être vu, cette « œuvre » illustre tristement une époque où le superficiel écrase le fond.
Elle interpelle, non par sa profondeur, mais par son absurdité. Et c’est précisément cette absurdité qui alimente un système où l’art n’est plus qu’un objet de profit et de buzz.
Pendant ce temps, des milliers d’artistes, amateurs ou professionnels, luttent pour survivre. Leurs œuvres, bien que magnifiques, sont ignorées sur les réseaux sociaux, noyées dans la masse par des algorithmes aveugles.
Ces artistes, pourtant, ne trichent pas. Ils ne scotchent pas une banane sur une toile pour faire parler d’eux. Ils travaillent dur, affrontent les doutes, s’exposent avec courage, et donnent tout pour transmettre leur vision du monde.
Alors, posons-nous la question : que voulons-nous vraiment valoriser ? Une banane scotchée sur une toile, ou le travail sincère et acharné de ceux qui croient encore en la puissance de l’art ?
Pour conclure cet article particulier, je souhaite terminer par une vidéo un peu absurde, générée par l’intelligence artificielle. Je pense écrire la suite du sujet bientôt, et surtout reprendre prochainement les ateliers et les séances de coaching artistique.
À très vite !
A suivre …
crédit photo et vidéo
© Le Parisien
Vidéo the dor brothers